Ouvrage du Bois-du-Four
Du projet initial de la CORF, qui prévoyait un ouvrage d'artillerie comportant cinq blocs de combat (armés de trois tourelles pour canons de 75 mm et une pour lance-bombes de 135 mm) avec deux entrées des hommes et des munitions séparées, il n'a été construit que le bloc nord, armé en ouvrage d'infanterie monobloc. L'ouvrage s'établit sur trois niveaux : l'étage supérieur, l'étage inférieur et une courte galerie à 30 mètres de profondeur. L'énergie est fournie par deux groupes électrogènes, composés chacun d'un moteur Diesel SUPDI (développant 35 ch, fabriqué à Puteaux) couplé à un alternateur.
Le bloc est l'équivalent de trois blocs réunis en un seul, avec l'armement de deux casemates et d'un bloc-tourelle entre les deux :
- flanquant vers l'est un créneau mixte pour JM/AC 47 (jumelage de mitrailleuses et canon antichar de 47 mm) et un autre créneau pour JM ;
- flanquant vers l'est un créneau mixte pour JM/AC 47, un autre créneau pour JM et deux créneaux pour mortiers de 81 mm (en sous-sol, tirant par le fossé diamant) ;
- défendant l'entrée un troisième créneau mixte pour JM/AC 47 ;
- sur les dessus une tourelle de mitrailleuses, trois cloches GFM (guetteur et fusil mitrailleur) et une cloche VDP (vision directe et périscopique, indicatif O 9).
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